La chambre de Santo

Sa chambre reste simple, comme toutes les chambres des chevaliers d'Émeraude qui sont tous égaux, soeurs et frères d'arme; plancher recouvert d'un léger tapis du côté droit du lit, lequel est accoté le long du mur devant la porte.

Au pied du lit, Santo a à sa disposition un coffre, dans lequel il dispose de son armure et de ses vêtements de combat, bien que la plupart du temps, il se doit de les porter, au cas ou. Pour ce qui est de son épée, il a, depuis peu, préférance à la laissé tout près de lui lorsqu'il dort...sinon, il la porte sur lui.
Le long du mur à la droite de la porte, un lit plus petit s'y trouve, un lit qui sert aux écuyers qui restent avec Santo pour la fin de son apprentissage. Au pied de ce même lit, l'écuyer peut disposer de ses effets dans une petite armoire et dans un coffre dans lequel il dépose normalement ses vêtements sinople de rechanges. (Sinople=vert en language médiéval)

La chambre dispose, comme toutes les chambres, d'une fenêtre. Santo a préféré disposer son bureau devant celle-ci, afin de se procurer de la lumière du jour s'il devait s'y asseoir. À la droite de ce meuble, une dernière armoire, faite de bois massif, est debout avec ses larges portes. Dans ce meuble, il laisse reposer ses vêtements d'appara qui lui sert lors des événements spéciaux; tels les adoubements et les serments.

Pour l'instant, le guérisseur est assit sur son lit, les jambes croisées. Les yeux fermés, il semble dormir, mais à la légerté de ses respirations et à la concentration que l'on peut ressentir venant de lui, il est clair qu'il est en méditation.
En cette heure matinale, il y a peu à faire au château, en dehors d'attendre un signalement de la part des chevaliers partis surveiller sur la côte. Il se sait nécessaire qu'il devra faire sa ronde des quelques villages du Royaume d'Émeraude, afin de porter son aide magique aux gens dans le besoin. Cela lui fait toujours chaud au coeur de voir les sourires sur les visages des gens suite à leur rétablissement...et il préfère mieux voir des gens en forme et heureux que de les voir pleurer les morts de maladies.

Il se sait fort de guérir, alors il s'en fait un devoir d'homme. Tant qu'il se retrouvera sur ce monde, il sentira l'obligation de faire cela.
Alors, cela faisait plus d'une heure qu'il était dans sa méditation, ce retrouvant, comme Élund leur avait enseigné, à lui et les six autres premiers chevaliers, dans son lieu secret de tranquilité. Ce lieu permettait, en autre de se relaxer, de recouvrir leurs forces plus rapidement.

La première réaction de Santo fut de relever doucement la tête de sa méditation en émettant un léger... Hein?
Tout d'abord il ne comprit pas ce qui s'était passé, il s'était plongé tout de même profondément dans son lieu de repos secret. Il se concentra alors à peine pour sonder les énergies qui étaient passées dans sa chambre en un éclair.

Il ne fut pas surpris que ce soit sur Kira que ses recherches finirent...
Il fit donc appel à ses facultées de communication par l'esprit;
Que puis-je pour toi Kira? Je suis sorti de ma méditation maintenant...

Réalisant l'ampleur de la situation, Santo se leva d'un bon en ayant en tête qu'une seule question, car il prenait en considération le royaume qui serait sous peu prit d'assault...son royaume natal.

À combien, selon-vous, s'élève les troupes que l'empreur noir à envoyé?

Certe, les paroles de la défunte reine, qui avait, dans le passé, outrepassé les sentiements de son frère d'arme, Wellan, ne méritait pas mieux que de se faire dire des reproches, surtout dans ce genre de situation.
Mais Santo savait faire la part des choses, lui, et savait tenir en compte qu'une attaque était beaucoup plus importante à régler qu'une stupide querelle.

Il se mit en oeuvre à s'armer, tout en communiquant le plus expressément les informations à ses frères et soeurs d'arme dans le château et les royaumes côtiers.

"Wellan, il y a une embarquation qui à accosté au sud. Il y aurait un dragon et une trentaine d'hommes insectes qui se dirige vers le royaume de Fal.­"
Surpassant l'envit de foncer tête baissé pour affronter l'ennemis seul avec sa troupe, il attendit la réponse du chef des chevaliers tout en continuant de s'armer.
Il appela son écuyer, qui se tenait occupé avec les autres dans la grande cour du château, évidement, les activités semblèrent tous cesser en quelques secondes seulement...

Juste avant de sortir de sa chambre, Santo fit un salut respectueux à la Maître magicienne. Il sorti ensuite de l'aile des chevaliers accompagné de Kira, se pressant le plus possible...

Il passèrent devant la chambre de Dempsey...

(Suite sur le post de la chambre de Dempsey )

Surprit, le coup le toucha au torse, toujours armuré. Sans la retoucher, il lanca une vague d'appaisement pour calmer ses rêves et la ramener un peu plus près de la réalité.

Il ne pouvait en vouloir à cette jeune femme, car les craintes sont toujours bels et bien présentes et le seront toujours.
Il murmura; Se serait tellement plus simple si l'Empereur noir acceptait de coopérer et de faire des ententes entre nos peuples...
Baissant la tête quelques secondes, il se permit de se calmer lui-même, car le combat avait augmenté de beaucoup son ritme cardiaque...

Il la serra tendrement dans ses bras, la voyant enfin et la sentent contre lui...enfin. Il lui caressa les cheveux doucement et lui parla...

Oui Yanné, je suis revenu. Je n'ai rien eu ma chérie.
Il lui envoya une nouvelle vague d'appaisement, plus faible, mais tout de même cela. Car il n'aimait jamais voir les gens triste...bien que c'était difficile de ne pas l'être lui-même suite aux événements. Il cacha donc toute cette perturbation à Yanné, pour ne pas la troubler...pour l'instant.

A son tour, il la serra très fort dans ses bras et la souleva un peu du lit, sur lequel elle se trouvait encore.

Je t'aime moi aussi Yanné. Je t'aime...

Il embrassa la tête de son aimé et la garda dans ses bras, ne voulant pas la quitter maintenant pour rejoindre les chevaliers...il voulait resté...

Je te promet, rien ne m'arrivera. Je connais tes craintes et je suis tellement triste que je doives toujours partir combattre...
Une larme roula sur sa joue et alla mouiller la chevelure de Yanné.

Sans en ajouter, il serra Yanné encore plus fort contre son coeur. Le plus tendrement que son état le lui permettait en ce moment.

Je t'aime Yanné...